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Pourquoi passer une semaine de vacances dans le Morbihan,
nous direz vous ?

Ce à quoi nous répondons : Pourquoi pas !

   Nous avions une contrainte : il nous fallait être présent  pour la communion de Mathilde.  Il était donc nécessaire  de se trouver à proximité de Cholet, lieu des réjouissance. Or à proximité (2 heures de route) se trouve une région où terre et la mer se croisent et se décroisent ne plus faire qu'un : le Golfe du Morbihan. Pour des terriens épris de voiles et d'embruns et des marins (de fortune) amoureux de la terre et de ses entrailles, c'est à coup sur, un lieu à découvrir. L'histoire nous donné raison. Le Golfe du Morbihan est magnifique  Nous avons ains fait d'une pierre  deux coup : passer os vacances dans une région enchanteresse et être présent  à la communion de Mathilde. Astucieux non ?

   Où se trouve le Golfe du Morbihan ? dans le Morbihan, cette question ! Plus précisément au bord de la mer. Avec ca vous êtes avancés ! Disons grosso-modo à 100km à l'Ouest-Sud-Ouest de Rennes, et à peu près autant  au Nord-Ouest de Nantes. Pour un géographie plus précise consultez la carte, SVP.

 

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Carte de la région du golfe du Morbihan (un click pour agrandir : attention 170 Ko !)


Cultivons nous.

Comme tous les paysages de notre vieille planète, ceux du golfe du Morbihan ont été façonnés depuis la nuit des temps par de grands bouleversements naturels successifs. Situé à mi-distance entre la pointe du Raz et l'entrée de la Loire, le golfe du Morbihan est l'une des nombreuses dépressions littorales de la façade sud de la Bretagne. Cette vaste cuvette est protégée du grand large par Belle-île ainsi que par une barrière de hauts-fonds, la presqu'île de Quiberon et les fies de Houat et Hoëdic. Elle a été formée d'abord par l'affaissement du continent, ensuite par le creusement progressif des affluents des fleuves qui l'a mise en communication avec l'atlantique, enfin par la montée des eaux.

LA MER ENVAHIT LE GOLFE IL Y A 8000 ANS

Le golfe du Morbihan a été formé par les mouvements de l'ère tertiaire, il y a une trentaine de millions d'années sans que l'eau n'y pénètre encore. Au quaternaire, il y a un peu moins de deux millions d'années, les périodes successives de glaciation entraînent des variations très importantes de hauteur de la mer. Il y a 25 000 ans, le niveau des mers était à une centaine de mètres plus bas qu'aujourd'hui. Le continent avançait au-delà des îles de Hoëdic, Houat et même Belle-Île. Il y a 10 000 ans, il n'était plus qu'à une dizaine de mètres au dessous du niveau actuel. C'est le réchauffement qui a provoqué la fonte de la neige et des glaces, entraînant une rapide remontée des eaux.


Carte ancienne (archive du Morbihan) 

Tout laisse à penser que la mer a commencé à pénétrer dans le golfe il y 8 000 ou 9 000 ans. Les principales rivières, comme celles de Vannes, de Noyalo et d'Auray existaient déjà. Encore aujourd'hui, le paysage général présente l'aspect d'un escalier géant descendant des hauteurs de Vannes vers la mer, le golfe constituant la marche inférieure. Les effondrements de terrain successifs se sont poursuivis et deux failles ont joué un rôle essentiel : celle de Meucon, dont la longue crête domine le golfe et sépare le haut et le bas pays, et celle d'Arradon, moins importante. Sous l'eau, d'autres bouleversements de terrain ont formé des creux et des bosses qui sont désormais des îles.

  Une fois envahi par la mer, le courant, inlassablement, a fait son office, creusant par endroits,comme à Er Lannic ou le long de Branec, des fosses profondes de plus de 15 mètres. On trouve également des profondeurs de 15 mètres près de l'île aux Moines qui barre le golfe du nord au sud, de 23 mètres dans le sud de Berder et même de près de 30 mètres à la pointe de Port-Navalo.

   Les îles de Gravrinis et d'Er Lannic, scrupuleusement observées en raison de leur richesse archéologique (dolmen et cromlech) présentent un cas intéressant pour comprendre la différence de hauteur d'eau selon les époques. A toucher le sud de Gavrinis, le chenal est profond de 17 mètres au moins, ce qui suppose qu'il s'agissait de l'estuaire de la rivière de Vannes à l'époque néolithique. Les fonds qui séparent l'île de Larmor-Baden, au nord, sont très peu profonds. Bien que située seulement à 30 mètres, mais de l'autre côté du chenal, Er Lannic faisait alors partie d'un autre domaine: celui de la presqu'île de Rhuys. La découverte du double cromlech, dont seule la partie nord est visible, est la preuve que cette île était reliée à la terre et qu'il n'y avait alors aucun passage d'entre Er Lannic et la terre comme maintenant. Les menhirs que l'on peut voir actuellement sur le haut de l'île appartiennent à un cromlech comptant trente-trois pierres. Sous la mer, un second monument en demi-cercle orienté vers l'est en comporte 49.

LE LONG TRAVAIL D'ÉROSION DES COURANTS

   Aujourd'hui, les courants suivent approximativement le réseau hydrographique submergé et peuvent atteindre jusqu'à 8 nœuds en période de vives-eaux. L'amplitude n'est pas partout la même dans le golfe. Elle diminue à mesure que l'on s'éloigne de l'entrée. De 5 mètres à Locmariaquer, elle n'est plus que de 4 mètres à Vannes. De même, l'onde de marée subit un retard entre l'entrée et le fond du golfe d'environ deux heures. Le courant, dont les plaisanciers doivent tenir compte pour naviguer en raison de son importance, varie encore avec la pression atmosphérique, la force et la direction du vent. De forts vents d'amont ou vents d'est poussent l'eau vers la sortie et renforcent la marée basse.  A l'opposé, de fortes dépressions d'ouest contribuent à grossir la marée montante et freiner le descendant. Ces mouvements alternatifs de la marée ont façonné pendant des millénaires le paysage que nous connaissons. Il faut dire que la 1I!asse d'eau de mer entrant à chaque marée dans le golfe représente un volume d'environ 400 millions de mètres cubes! De leur côté, les apports d'eau douce, celle véhiculée par les pluies et les cours d'eau, se situent entre 200 et 300 millions de mètres cubes.

  Le résultat est là, sous nos yeux : un formidable bassin d'environ Il 500 hectares où citadins, paysans et marins cohabitent. La partie occidentale de ce bassin est directement influencée par l'océan. Elle possède un relief sous-marin accidenté et profond et des côtes rocheuses. Quant à la partie orientale, elle est plus sauvage et constituée de marais, d'envasements littoraux bas. Les courants y sont moins violents, ce qui favorise l'installation de vasières qui découvrent à marée basse.

   Cette immense flaque d'eau est formée d'une circonférence de 55 kilomètres percée par un étroit goulet qui laisse entrer la marée qui s'alterne toutes les six heures. Cette entrée du golfe est balisée à gauche par la pointe de Kerpenhir, à droite par celle de Port-Navalo. Par la route, il faut beaucoup de temps pour en faire le tour entier. La distance est allongée par une côte dentelée et de nombreuses rivière et fleuves.

Voilà pour un petit descriptif géographique du coin. Pour l'historique, je vous invite à consulter vos livres d'histoire car  c'est chargé. En effet il remonte à plus de 5000 ans avant notre notre ère avec les Néolithiques, ceux-la même qui ont semé des cailloux partout, s'inscrit dans la conquête des Gaules par le gars Jules qui y combattit  les Vénètes (anciens morbihannais) continue avec le moyen âge grâce aux ducs de Bretagne (coeur de la ville de Vannes), enfin les guerres de religions, les Bleus durant la révolution. entre autre et pour faire court.

 

Groix  -  Vannes  -  Auray/LaTrinité  -  Le golfe
Presqu'île de Rhuys  - QuiberonMégalithes

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