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Les dangers du milieu souterrain 

 

     La médiatisation à outrance des accidents de spéléo ont fait accroire à une discipline ne regroupant que des têtes brûlées, une bande de risque-tout fleuretant en permanence avec le danger.
    La technologie a permis le développement d'un matériel léger bien loin de celui de Martel  qui rend possible la spéléo en solitaire. Un kit, un baudrier, de la corde et un casque et à moi les grands puits... Un tel comportement est totalement irresponsable car personne n'est à l'abri d'une glissade, de la chute d'une pierre ou plus simplement de la fatigue ou du froid. Le spéléologue qui agit ainsi se met en danger et pire encore met en danger l'équipe qui viendra le secourir (si tant est que quelqu'un sache où il se trouve...)

   Toutefois il serait criminel de prétendre que la pratique de la spéléologie est vierge de tout risque. On peut classer ces risques en 3 grandes catégories 

Les risques liés au spéléologue : 

   Un spéléologue doit avant tout apprendre la sagesse et savoir s'abstenir lorsqu'une sortie lui semble au dessus de ces capacités. Cela peut être dû à un niveau technique élevé ou simplement à la fatigue. Combien de personnes on du être secourues simplement parce qu'elle n'avait plus la force  de progresser sous terre ...
   Renoncer ce n'est nullement agir en pétochard, mais en personne responsable. 

   Le spéléologue peut être son premier ennemi :  

Les risques liés au matériel

   Un matériel inadapté est une source de danger potentiel

Les risques liés à l'environnement

    Le froid :  

Le risque engendré par le froid est bien réel et très sournois. En effet la traversée de zones inondées  tels que rivières, lacs passages, puits arrosés accroît énormément la fatigue en raison du refroidissement occasionné. 

    La crue :  

C'est le risque le plus médiatisé : le spéléologue coincé au fond de son trou par une montée soudaine des eaux. Là aussi le risque est réel. Cependant les cavités sensibles 

    la roche

    C'est le risque qui vient naturellement à l'esprit : la chute de pierre, l'éboulis très instable, le trou bien caché où l'on glisse. Ces risque existent naturellement mais n'engendre que rarement des accidents. D'autre part, si la chute de pierre est imprévisible, se balader sur un éboulis très doit être considérer comme un comportement à risque qui est réservé à des gens expérimentés.  De même la chute dans un puit (quand elle n'est pas liée à un incident technique) est particulièrement rare de nos jours en raison de la qualité de l'éclairage disponible. 

    

 

   Loin s'en faut. Le monde de la spéléo est peuplé de gens responsables, solidaires et conscient des dangers inérants au milieu souterrain . Cependant  

   

 

 

Cependant, connaître ses limites et renoncer c’est, ici aussi, faire preuve de sagesse Les techniques de progression sur corde et la légèreté du matériel rendent possible une pratique individuelle, voire solitaire, de la spéléo.

  

  Parmi les risques propres à l’environnement souterrain, le danger de crue est le premier qui vient à l’esprit. Rares sont les réseaux souterrains qui ne réagissent pas à de fortes précipitations. Certains sont même réputés dangereux et le bon sens devrait nous dissuader d’y pénétrer si les conditions climatiques sont défavorables. 
  L’instabilité des parois, la présence d’éboulis, de roches glissantes, peuvent aussi être source d’accidents. 
  Le risque le plus sournois est probablement celui représenté par l’eau froide. Que ce soit en progressant dans une rivière souterraine, en franchissant des bassins d’eau calme ou des puits arrosés, le contact prévu ou imprévu (crue) avec de l’eau glaciale entraîne pour le spéléo une déperdition d’énergie spectaculaire conduisant rapidement à l’hypothermie. 

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